176.-177.

Nyomtatóbarát változat

176 — Quand je regarde derrière moi ma vie passée, je vois que si je n’avais pas échoué et souffert, j’aurais perdu les bénédictions suprêmes de ma vie ; et cependant, au moment de la souffrance et de l’échec, j’étais fâché et j’avais le sentiment d’une calamité. Parce que nous ne pouvons rien voir d’autre que ce qui est juste sous notre nez, nous nous laissons aller à tous ces cris et ces reniflements. Soyez silencieux, ô coeurs stupides ! Tuez l’ego, apprenez à voir et à sentir vastement, universellement.

177 — La vision et le sentiment cosmiques parfaits sont la guérison de toute erreur et de toute souffrance ; mais la plupart des hommes réussissent seulement à élargir l’étendue de leur ego.

 

Douce Mère, Qu’est‑ce que la « vision et le sentiment cosmiques » et comment peut-on y parvenir ?

Cela veut simplement dire la vision de toute la terre à la fois et le sentiment qui résulte de cette vision du tout. Ce tout contient toute chose en même temps, la lumière et l’obscurité, la souffrance et le plaisir, le bonheur et le malheur, et tout ensemble fait une vibration d’adoration tournée vers le Divin comme tous les bruits entendus ensemble font la suprême invocation au Divin : ÔM.

18 octobre 1969

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