L'éducation psychique et l'éducation spirituelle

Nyomtatóbarát változat

Jusqu'à présent il n'a été question que de l'éducation qui peut être donnée à tout enfant naissant sur terre, et qui ne s'occupe que des facultés purement humaines. Mais il n'est pas inévitable de s'en tenir là. Tout être humain porte, cachée au-dedans de lui, la possibilité d'une conscience supérieure qui dépasse les cadres de sa vie actuelle et le fait participer à une vie plus haute et plus vaste. En fait, chez tout être d'élite, c'est cette conscience qui gouverne sa vie et organise à la fois les circonstances de son existence et sa réaction individuelle à ces circonstances. Ce que la conscience mentale de l'homme ne sait pas et ne peut pas, cette conscience-là le sait et le fait. Elle est comme une lumière qui brille au centre de l'être et rayonne à travers les couches épaisses de la conscience extérieure. Certains ont une vague prescience de sa présence ; un grand nombre d'enfants sont soumis à son influence qui parfois se fait sentir très distinctement dans leurs actions spontanées et même dans leurs paroles. Malheureusement, comme le plus souvent les parents ne savent pas ce que c'est et ne comprennent pas ce qui se passe dans leur enfant, leur réaction à l'égard de ces phénomènes n'est pas bonne, et toute leur éducation consiste à rendre l'enfant aussi inconscient que possible dans ce domaine pour concentrer toute son attention sur les choses extérieures, lui donnant ainsi l'habitude de les considérer comme les seules importantes. Il est vrai que cette concentration sur les choses extérieures est très utile, pourvu qu'elle soit faite de la bonne manière. Les trois éducations, physique, vitale et mentale s'occupent de cela, et on pourrait les définir comme le moyen de construire la personnalité, de faire surgir l'individu de la masse amorphe et subconsciente pour en faire une entité bien définie et consciente d'elle-même. Avec l'éducation psychique, nous abordons le problème du vrai mobile de l'existence, de la raison d'être de la vie sur terre, de la découverte à laquelle cette vie doit mener et du résultat de cette découverte : la consécration de l'individu à son principe éternel. D'une façon assez générale on associe cette découverte à un sentiment mystique et à une vie religieuse, parce que ce sont surtout les religions qui se sont occupées de cet aspect de la vie. Mais il n'en est pas nécessairement ainsi ; et si l'on remplace la notion mystique de Dieu par la notion plus philosophique de Vérité, la découverte restera essentiellement la même, mais la route pour y arriver pourra être parcourue par le positiviste le plus intransigeant. Car, pour se préparer à une vie psychique, les notions et idées mentales n'ont qu'une importance très secondaire. La chose importante, c'est l'expérience vécue ; elle porte sa réalité et sa force en elle-même, indépendante de toute théorie qui peut la précéder, l'accompagner ou la suivre. Car le plus souvent les théories ne sont que des explications que l'on se donne à soi-même pour avoir plus ou moins l'illusion de la connaissance, Suivant le milieu dans lequel il est né et l'éducation qu'il a reçue, l'homme revêt de noms différents l'idéal ou l'absolu qu'il s'efforce d'atteindre. L'expérience, si elle est sincère, est essentiellement la même ; ce sont seulement les mots et les phrases dans lesquels elle se formule qui diffèrent suivant la conviction et l'éducation mentale de celui qui a l'expérience. Toute formulation n'est donc qu'une approximation qui doit progresser »> et se préciser à mesure que l'expérience devient de plus en plus précise et coordonnée. Cependant, pour tracer les grandes lignes de l'éducation psychique, il faut donner une idée, si relative soit-elle, de ce que l'on veut dire par être psychique. On pourrait dire, par exemple, que la création d'un être individuel provient de la projection, dans l'espace et le temps, d'un des innombrables possibles latents dans l'origine suprême de toute manifestation qui, par l'intermédiaire de la conscience unique et universelle, se concrétise en la loi ou la vérité d'un individu et devient ainsi, par un développement progressif, son âme ou être psychique.

J'insiste sur le fait que ce qui est dit ici brièvement n'a pas la prétention d'être un exposé complet de la réalité et n'épuise pas le sujet, il s'en faut même de beaucoup. C'est seulement une explication très succincte donnée dans un but pratique, afin qu'elle serve de base à l'éducation dont nous voulons nous occuper.

C'est par l'intermédiaire de cette présence psychique que la vérité d'un être individuel entre en contact avec lui et les circonstances de son existence. Dans la plupart des cas, cette présence agit de derrière un voile, pour ainsi dire, méconnue et ignorée ; mais pour certains elle est perceptible et son action est reconnaissable ; chez quelques-uns même, un très petit nombre, la présence devient tangible et son action tout à fait effective. Ceux-là avancent dans la vie avec une assurance et une certitude particulières, ils sont les maîtres de leur destinée. C'est dans le but d'obtenir cette maîtrise et de devenir conscient de la présence psychique que l'éducation psychique doit être pratiquée. Mais pour cela un facteur spécial est requis, c'est la volonté personnelle. Car, jusqu'à présent, la découverte de l'être psychique et l'identification avec lui ne font pas partie des sujets d'éducation reconnus, et quoique dans des ouvrages spéciaux on puisse trouver des indications utiles pour la pratique et que dans des cas exceptionnels on puisse avoir la bonne fortune de rencontrer quelqu'un qui est capable de montrer le chemin et d'aider à le parcourir, le plus souvent la tentative est laissée à l'initiative privée ; la découverte est une affaire personnelle et une grande détermination, une forte volonté et une persévérance inlassable sont indispensables pour atteindre le but. Chacun doit, pour ainsi dire, tracer sa propre route à travers ses propres difficultés. Le but est en quelque sorte connu, car la plupart de ceux qui l'ont atteint, l'ont décrit plus ou moins clairement. Mais la plus grande valeur de la découverte vient de sa spontanéité, de son ingénuité et elle échappe aux lois mentales ordinaires. C'est pourquoi, le plus souvent, celui qui veut s'engager dans cette aventure va d'abord à la recherche de quelqu'un qui l'a entreprise avec succès et qui pourra le soutenir et l'éclairer sur la route. Pourtant il est des voyageurs solitaires et pour eux quelques indications générales peuvent être utiles.

Le point de départ est la recherche en soi de ce qui est indépendant du corps et des circonstances de la vie, de ce qui ne provient pas de la formation mentale que l'on a reçue, de la langue que l'on parle, des habitudes et des coutumes du milieu dans lequel on vit, du pays où l'on est né ou de l'époque à laquelle on appartient. Il faut trouver, dans les profondeurs de son être, ce qui porte en soi un sens d'universalité, d'expansion sans limites, de durée sans interruption. Alors on se décentralise, on se répand, on s'élargit, on commence à vivre en toute chose et en tous les êtres ; les barrières qui séparent les individus les uns des autres, tombent ; on pense dans leurs pensées, on vibre dans leurs sensations, on sent dans leurs sentiments, on vit dans la vie du tout ; ce qui paraissait inerte soudain s'anime, les pierres vibrent, les plantes sentent, veulent et souffrent, les animaux parlent un langage plus ou moins muet mais clair et expressif, tout s'anime d'une conscience merveilleuse qui n'a plus de temps ni de limites. Et ceci n'est qu'un aspect de la réalisation psychique. Il y en a d'autres, beaucoup d'autres. Tous contribuent à vous faire sortir des barrières de votre égoïsme et des murs de votre personnalité extérieure, de l'impuissance de vos réactions et de l'incapacité de votre volonté.

Mais, ainsi que je l'ai déjà dit, pour en arriver là le chemin est long et difficile, semé d'embûches et de problèmes à résoudre, qui exigent une détermination à toute épreuve. Cela ressemble à la marche de l'explorateur à travers la forêt vierge, en quête d'une terre inconnue, d'une grande découverte. L'être psychique aussi est une grande découverte, demandant, pour être faite, au moins autant d'intrépidité et d'endurance que la découverte de continents nouveaux. Pour celui qui est résolu à l'entreprendre, un nombre de simples conseils pourront être utiles. En voici quelques-uns :

Le premier point, et peut-être le plus important, est que le mental est incapable de juger des choses spirituelles. Tous ceux qui ont écrit sur le sujet l'ont dit ; mais très peu nombreux sont ceux qui l'ont mis en pratique, et pourtant pour avancer sur le chemin il est absolument indispensable de s'abstenir de toute opinion et de toute réaction mentales.

Renonce à toute recherche personnelle de confort, de satisfaction, de jouissance ou de bonheur; sois seulement un feu brûlant pour le progrès et prends tout ce qui vient à toi comme une aide pour progresser et accomplis immédiatement le progrès requis.

Tâche de prendre plaisir à tout ce que tu fais, mais le plaisir ne doit jamais être le mobile de ton action.

Ne deviens jamais excité, nerveux ni agité. Reste parfaitement calme en face de toutes circonstances. Et pourtant sois toujours en éveil pour trouver le progrès qu'il te reste à faire et pour le faire sans perdre de temps.

Ne prends jamais les événements physiques pour ce qu'ils semblent être. Ils sont toujours des essais maladroits pour exprimer quelque chose d'autre qui est la vraie chose et échappe à notre compréhension superficielle.

Ne te plains jamais de la conduite de quelqu'un à moins que tu n'aies le pouvoir de changer dans sa nature ce qui le fait agir ainsi ; et si tu as ce pouvoir, accomplis le changement au lieu de te plaindre.

Quoi que ce soit que tu fasses, n'oublie jamais le but que tu t'es proposé. Dans l'entreprise de cette grande découverte il n'y a pas de petites et de grandes choses ; toutes sont également importantes et peuvent contribuer à son succès, ou bien le retarder. Ainsi, avant de manger, concentre-toi quelques secondes dans l'aspiration que cette nourriture que tu vas absorber, apporte à ton corps la substance nécessaire pour servir de base solide à ton effort vers la grande découverte, et lui confère l'énergie de la persistance et de la persévérance dans l'effort.

Avant de t'endormir, concentre-toi quelques secondes dans l'aspiration que le sommeil répare la fatigue de tes nerfs, apporte à ton cerveau le calme et la tranquillité, afin qu'après avoir dormi, tu puisses reprendre avec une ardeur renouvelée ta marche sur le chemin de la grande découverte.

Avant d'agir, concentre-toi dans la volonté que ton action aide et en tout cas n'entrave en rien ta marche en avant vers la grande découverte.

Quand tu parles, avant que les mots ne sortent de ta bouche, concentre-toi juste assez de temps pour contrôler tes paroles et ne laisser passer que celles qui sont absolument nécessaires, et seulement celles-là qui ne peuvent en rien nuire à ton progrès sur le chemin de la grande découverte.

En résumé, n'oublie jamais la raison et le but de ta vie. Laisse la volonté de la grande découverte planer constamment au-dessus de toi, de ce que tu fais et de ce que tu es, comme un immense oiseau de lumière dominant tous les mouvements de ton être.

Devant l'inlassable persistance de ton effort, une porte intérieure s'ouvrira soudain et tu surgiras dans une splendeur éblouissante qui t'apportera la certitude de l'immortalité, l'expérience concrète que tu as toujours vécu et que tu vivras toujours, que les formes extérieures seules sont périssables et que, par rapport à ce que tu es en réalité, ces formes sont semblables à des habits que l'on rejette quand ils sont usés. Alors tu te dresseras libre de toutes chaînes, et au lieu d'avancer péniblement sous le poids des circonstances que la nature t'imposait et que tu devais subir et porter si tu ne voulais pas être écrasé par elles, tu pourras marcher droit et ferme, conscient de ton destin, maître de ta vie.

Et pourtant ce détachement de tout esclavage à la chair, cette libération de tout attachement personnel, n'est pas l'accomplissement suprême. Il est d'autres pas à franchir avant d'atteindre au sommet ; et ces pas eux-mêmes pourront et devront être suivis d'autres qui ouvriront les portes de l'avenir. Ce sont ces prochains pas qui vont faire l'objet de ce que j'appelle l'éducation spirituelle.

Mais avant d'aborder cette nouvelle étape et de traiter la question en détails, une explication devient nécessaire. Pourquoi une distinction est-elle faite entre l'éducation psychique, dont nous venons de parler, et l'éducation spirituelle dont nous allons nous occuper maintenant ? Car les deux sont généralement confondues sous le terme global de discipline yoguique, quoique les buts auxquels elles tendent soient très différents, l'un étant une réalisation supérieure sur la terre, l'autre une fuite hors de toute manifestation terrestre et même hors de l'univers tout entier, un retour à ce qui n'est pas manifesté.

On peut donc dire que la vie psychique, c'est la vie immortelle, le temps sans fin, l'espace sans limite, le changement perpétuellement progressif, la continuité ininterrompue dans l'univers en formes. Tandis que la conscience spirituelle, c'est Vivre l'infini et l'éternité, c'est être projeté hors de toute création, hors du temps et de l'espace. Pour devenir conscient de son être psychique et vivre une vie psychique, il faut abolir en soi tout égoïsme. Mais pour vivre vraiment la vie spirituelle, on ne doit plus avoir d'ego.

Ici encore, dans l'éducation spirituelle, le but que l'on se propose sera, dans la formulation mentale, revêtu de noms divers, suivant le milieu dans lequel on a été formé, le chemin que l'on a parcouru et les affinités de son tempérament. Ceux qui ont une tendance religieuse l'appelleront Dieu et leur effort spirituel consistera à vouloir s'identifier au Dieu transcendant, au-dessus de toute forme, par opposition au Dieu immanent qui habite en chaque forme. D'autres l'appelleront l'Absolu ou l'origine suprême, d'autres le Nirvana, d'autres la seule Réalité, considérant le monde comme une illusion irréelle; d'autres l'unique Vérité, traitant toute manifestation de mensonge. En chacune de ces expressions, il y a un élément correct, mais toutes sont incomplètes, n'exprimant qu'un aspect de ce qui est. Pourtant là aussi, la formulation mentale n'a pas beaucoup d'importance, et une fois les étapes intermédiaires franchies, l'expérience est identique. Dans tous les cas, le don total de soi est le point de départ le plus efficace, la méthode la plus prompte. D'ailleurs il n'est pas de joie plus parfaite que celle du don total de soi à ce qui est au sommet de sa conception : pour certains ce sera la notion de Dieu, pour d'autres celle de la Perfection. Si ce don est fait avec persistance et ardeur, un moment vient où l'on dépasse le concept pour aboutir à une expérience qui échappe à toute description mais qui, presque toujours, est identique dans ses effets. À mesure aussi que le don de soi sera plus parfait et plus intégral, il s'accompagnera de l'aspiration à une identification, une fusion totale avec Ce à quoi on s'est donné, et peu à peu cette aspiration aura raison de toutes les différences, de toutes les résistances, surtout si à l'aspiration vient s'ajouter un amour intense et spontané, car alors rien ne peut plus s'opposer à son élan victorieux.

Il y a une différence essentielle entre cette identification et celle avec l'être psychique. Cette dernière peut être rendue de plus en plus durable et dans certains cas elle devient permanente et ne quitte plus jamais celui qui l'a réalisée, quelles que soient ses activités extérieures. C'est-à-dire qu'elle n'est plus seulement obtenue en méditation et en concentration, mais que ses effets se font sentir à tous les moments de l'existence, pendant le sommeil aussi bien que pendant la veille.

Tout au contraire, la libération de toute forme et l'identification avec ce qui est au-delà de la forme, ne peut pas durer d'une façon absolue, car elle amènerait automatiquement la dissolution de la forme matérielle. Certaines traditions disent que cette dissolution se produit inévitablement dans les vingt jours qui suivent l'identification totale. Pourtant il n'en est pas nécessairement ainsi, et même quand l'expérience n'est que momentanée, elle produit dans la conscience des résultats qui ne s'effacent point et ont des répercussions sur tous les états intérieurs et extérieurs de l'être. De plus, une fois que l'identification a été obtenue, elle est renouvelable à volonté, pourvu qu'on sache se remettre dans des conditions identiques.

Cette immersion dans le sans-forme est la suprême libération recherchée par ceux qui veulent échapper à une existence qui n'a plus d'attrait pour eux. Qu'ils ne soient pas satisfaits du monde dans sa forme actuelle n'a rien de surprenant. Mais une libération qui laisse le monde tel qu'il est et qui n'affecte en rien les conditions de la vie dont souffrent les autres, ne peut contenter ceux qui se refusent à jouir d'un bienfait dont ils sont les seuls détenteurs, ou presque, et qui rêvent d'un monde plus digne des splendeurs qui se cachent derrière son apparent désordre et ses misères généralisées. Ils rêvent de faire profiter les autres des merveilles qu'ils ont découvertes dans leur exploration intérieure. Et le moyen de le faire est à leur portée maintenant qu'ils ont atteint le sommet de l'ascension.

De par-delà les frontières de la forme, une force nouvelle peut être évoquée, une puissance de conscience qui ne s'est pas encore exprimée et qui, par son apparition, pourra changer le cours des choses et faire naître un monde nouveau. Car la vraie solution au problème de la souffrance, de l'ignorance et de la mort, n'est pas une fuite individuelle hors des misères terrestres par l'annihilation dans le non-manifeste, ni une problématique fuite collective hors de la souffrance universelle, par un retour intégral et définitif de la création à son créateur, guérissant ainsi l'univers par son abolition, mais une transformation, une transfiguration totale de la matière, amenée par la continuation logique de la marche ascendante de la nature dans son progrès vers la perfection, la création d'un type nouveau qui sera à l'homme ce que l'homme est à l'animal et qui manifestera sur terre une force nouvelle, une conscience nouvelle, un pouvoir nouveau. Alors commencera ainsi une nouvelle éducation qui peut être appelée l'éducation supramentale et qui, par son action toute-puissante, agira non seulement sur la conscience des êtres individuels, mais sur la substance dont ils sont façonnés et sur le milieu dans lequel ils vivent.

À l'encontre des éducations dont nous avons parlé précédemment, qui progressent de bas en haut par un mouvement ascendant des diverses parties de l'être, l'éducation supramentale progressera de haut en bas dans une influence se propageant d'états d'être en états d'être pour atteindre finalement le physique. La transformation de ce dernier ne prendra place de façon visible que lorsque les états d'être intérieurs seront déjà considérablement transformés. Il est donc tout à fait déraisonnable de vouloir se rendre compte de la présence supramentale par les apparences physiques. Car celles-ci seront les dernières à être changées et la force supramentale peut être à l'oeuvre dans un individu longtemps avant que quelque chose ne devienne perceptible dans sa vie corporelle.

Pour résumer, on peut dire que l'éducation supramentale aura pour effet, non plus une formation progressive de la nature humaine et un croissant développement de ses facultés latentes, mais une transformation de la nature elle-même, une transfiguration de l'être dans sa totalité, une ascension nouvelle de l'espèce au-delà et au-dessus de l'homme vers le surhomme, pour aboutir à l'apparition d'une race divine sur la terre.

Bulletin, février 1952

Français