9 mars 1963

Nyomtatóbarát változat
l'Agenda de Mere. Volume 4. 28 aoűt 1963

Mčre

l'Agenda

J'aurais envie de te poser une question... Je n'ai pas très bien compris ce que tu entends par des «miracles dans le Mental»? Qu'est-ce que c'est, ces miracles? «Sri Aurobindo faisait des miracles dans le Mental», disais-tu.

C'est quand il introduisait dans la conscience mentale la Force supramentale. Il introduisait dans la conscience mentale (la conscience mentale qui régit tous les mouvements matériels)1 une formation, ou une puissance, ou une force supramentale, qui, immédiatement, change l'organisation. Et ça produit des effets immédiats... et en apparence illogiques parce que ça ne suit pas le cours des mouvements selon la logique mentale.

Il le disait lui-même: c'est quand il était en possession, quand il pouvait se servir volontairement de la Force, de la Puissance supramentale, et qu'il la plaçait à un endroit donné, avec un but défini. C'était irrévocable, inévitable: l'effet était absolu.

On peut appeler ça un miracle.

La force supramentale qu'il mettait dans le mental d'une personne était douée de...

Par exemple, prends quelqu'un avec une maladie, même avec une douleur; quand Sri Aurobindo était en possession de cette Puissance supramentale (il y avait des moments où il disait que c'était tout à fait sous son contrôle, c'est-à-dire qu'il en faisait ce qu'il voulait, il la mettait où il voulait), alors il mettait cette Volonté, disons dans un désordre quelconque, physique ou vital (ou mental naturellement), il mettait cette Force d'harmonie supérieure, d'ordre supérieur, supramental, la plaçait là, et ça agissait immédiatement. Et c'était un ordre – ça créait un ordre, une harmonie supérieure à l'harmonie naturelle. C'est-à-dire que s'il s'agissait d'une guérison, par exemple, la guérison était plus parfaite et plus complète qu'une guérison obtenue par les moyens ordinaires du physique et du mental.

Il y en a eu des quantités. Mais les gens sont si aveugles, n'est-ce pas, et si encroûtés dans leur conscience ordinaire, qu'ils donnent toujours des «explications». Ils peuvent toujours donner une explication. C'est seulement ceux qui ont la foi et l'aspiration et quelque chose de très pur en eux, c'est-à-dire qui veulent vraiment savoir, ceux-là s'en apercevaient.

C'est-à-dire qu'il y a une différence entre le miracle qui se produit à travers le mental et dans le mental, ou le miracle qui se produit directement dans le physique et dans le vital. Par exemple, tout ce que font les gens qui accomplissent des miracles: lévitation, déplacement d'objets, lumières... (Mère reste quelque temps silencieuse, puis abandonne le sujet). C'est un domaine qui n'est pas très vivant pour moi, il ne m'intéresse pas beaucoup.2

Mais pour les guérisons, c'était comme cela. Quand le Pouvoir était là, il disait que c'était même sans un effort, il n'avait que ça à faire: mettre cette Puissance d'ordre, d'harmonie supramentale, et puis instantanément ça agissait.3

La différence est difficile à expliquer.

(silence)

Mais tiens (ce n'est pas du tout à publier ni à raconter), je ne sais pas si je te l'ai dit. J'avais neuf-dix ans, et je courais avec des amies dans la forêt de Fontainebleau (je l'ai raconté quelque part). La forêt est suffisamment épaisse pour qu'on ne voie pas très loin devant. On courait, et, dans la rapidité de ma course, je n'ai pas vu que j'arrivais juste au bord de la route; et là où nous étions, ça surplombait la route d'à peu près trois mètres (plus haut qu'un étage), et la route était empierrée – fraîchement empierrée. Et on courait. C'était moi qui courais en avant, les autres étaient derrière. Et alors l'élan était si fort que je n'ai pas pu m'arrêter – poff! je suis partie dans l'air. Tu comprends, j'avais dix ans, onze ans peut-être au plus, aucune pensée de miraculeux ni de merveilleux ni rien-rien – simplement, j'étais projetée dans l'air. Et j'ai senti que quelque chose me supportait comme ça, quelque chose me supportait et j'ai été littéralement DÉPOSÉE par terre, sur les pierres. Je me suis relevée (ça m'a paru tout à fait naturel, tu comprends!): pas une écorchure, pas une poussière, rien, absolument intacte. Je suis tombée très-très lentement. Alors tout le monde s'est précipité pour voir, j'ai dit: «Mais c'est rien! Je n'ai rien.» Et c'est resté comme cela. Mais je me suis souvenue de cette impression: c'était comme quelque chose qui me portait (geste de chute douce, comme une feuille qui tombe en palier avec de légers arrêts): avec cette lenteur-là, je suis tombée. Et il y avait la preuve matérielle, ce n'était pas une illusion puisque j'étais intacte – la route était empierrée (tu sais, les silex de France?): pas une écorchure, rien. Pas une poussière.

L'âme était très vivante à ce moment-là, elle résistait de toute sa force à l'intrusion de la logique matérielle4 du monde – ça me paraissait tout à fait naturel. Simplement, je me disais: «Non, il ne peut pas m'arriver d'accident.»

Mais projetée comme ça!... Je me suis souvenue très longtemps de la SENSATION que j'avais: quelque chose qui faisait comme ça (geste de tout à l'heure) et qui m'a simplement déposée par terre. Quand j'ai travaillé avec Théon, je me suis souvenue et j'ai vu que c'était une entité; c'était ce que les gens d'Europe appellent des anges (comment disent-ils?)... anges gardiens, c'est cela. C'était une entité. Parce que Théon m'avait parlé de certains mondes (mondes intellectuels supérieurs – je ne me souviens plus, il avait donné tous les noms des différents plans) et il y a des êtres là qui appartiennent à ce monde et qui ont des ailes – de leur libre choix, parce qu'ils trouvent ça joli (!), et Mme Théon avait toujours vu deux de ces êtres avec moi. Pourtant, elle m'a connue plus de dix ans après. Il paraît qu'ils étaient toujours avec moi. Alors j'ai regardé et je les ai vus en effet. Il y en avait même un qui avait essayé de faire des dessins: il m'a demandé de prêter ma main pour faire des dessins. J'ai prêté ma main, puis j'ai vu le dessin (il a fait un dessin), mais je lui ai dit: «Les miens, ceux que je fais sans toi sont bien mieux!» Alors tout s'est arrêté là (!)5

Qu'est-ce que ça représentait?

Des dessins rigolos. Il y avait une mer avec un rocher et un petit personnage (c'était le plus réussi). Une grande falaise, un petit personnage et puis la mer. Ce n'était pas fameux!

Je prêtais ma main et je regardais ailleurs – je ne regardais pas ce que je faisais pour être sûre qu'il n'y ait pas d'action subconsciente. Et je sentais très bien sa main qui faisait mouvoir la mienne, et puis au bout d'un moment, je me suis dit: «Tiens, je vais voir.» J'ai regardé – «Oh! je lui ai dit: dis donc, ce n'est pas fameux!»

C'était à Tlemcen.

Je n'ai jamais été intéressée par ce genre de curiosité-là. Ça me paraissait tout naturel. Mais c'est cela que les gens appellent un miracle.

Il y a eu autre chose (c'était moins frappant), mais une fois, dans une chambre qui était aussi longue que celle-ci et plus large,6 qui était le salon dans la maison de ma famille, il y avait des petits camarades qui étaient venus et on s'amusait. Je leur ai dit: «Je vais vous montrer quelque chose: comment on doit danser.» Je me suis mise à un angle du salon pour avoir le chemin le plus long d'un coin à l'autre, et je leur ai dit: «Un seul pas au milieu.» Et je l'ai fait! (Mère rit) Pris mon élan (je n'ai même pas eu l'impression de sauter: comme si je dansais, n'est-ce pas, comme quand on fait des pointes), touché avec la pointe, rejaillie et arrivée à l'autre coin – on ne peut pas faire ça tout seul, même les champions. C'était une longueur qui dépassait les records; parce que j'ai demandé après, ici, quand on a fait des exercices physiques à 1'Ashram, j'ai demandé quel était le saut le plus long – c'était plus long! Et là, ils prennent leur élan, n'est-ce pas, ils courent et ils sautent. Mais je n'ai pas couru: j'étais debout, au coin, et hop! (je me suis dit «hop!» à moi-même, sans faire de bruit), et frrrt! je suis tombée sur la pointe du pied, rejaillie et arrivée de l'autre côté – j'ai été portée, c'était tout à fait évident.

Tout ça se passait avant treize-quatorze ans (entre huit et treize-quatorze ans). Beaucoup de choses comme cela, mais qui me paraissaient tout à fait naturelles – je n'avais jamais l'impression que je faisais quelque chose de miraculeux. Tout à fait naturel.7

Je me souviens aussi, une fois, il y avait des arceaux (je ne sais pas s'il y en a encore) qui bordaient les pelouses au bois de Boulogne – je me promenais là-dessus! C'était un défi que je lançais à mon frère (il y avait seize mois entre lui et moi; mon frère était plus grand – il était beaucoup plus sage!), et alors je lui disais: «Tu sais marcher là-dessus?» Il m'a dit: «Laisse-moi tranquille, ce n'est pas intéressant.» Je lui ai dit: «Tu vas voir!» Et j'ai commencé à marcher, avec une aisance! Comme si j'avais fait ça toute ma vie. Et c'était le même phénomène: je ne sentais pas de poids.

C'était le sentiment, toujours, d'être portée: quelque chose qui soutenait, quelque chose qui portait. Et alors maintenant, si je rapproche les mouvements ou la sensation... c'est la même chose que ce grand mouvement d'ailes – c'est la même vibration.

À partir de treize-quatorze ans, c'est devenu plus difficile. Mais avant, c'était très bien.

(silence)

C'est la même chose aussi quand j'avais fait cette formation du Surmental (on était en route pour faire des miracles!). Sri Aurobindo m'a dit un jour que j'avais amené dans Amrita8 une force de Brahma créateur (c'est le Verbe créateur, le Mot qui s'exécute automatiquement), et je ne sais pas ce qui s'était passé... quelque chose, je ne me souviens plus, qui m'avait fait voir que ça marchait très bien. Alors en moi, est venue comme une idée: «Tiens! si on essayait ce pouvoir avec les moustiques: les moustiques n'existent plus! Qu'est-ce qui se passerait?» (On était très embêté par les moustiques.) Avant de le faire (la séance de méditation était finie, c'aurait été pour la fois suivante), j'ai dit à Sri Aurobindo: «Eh bien, si on essayait ça avec cette force-là, qui répond; si on disait: les moustiques n'existent plus, on pourrait au moins les supprimer dans un certain champ d'action ou un certain champ de rayonnement?» Alors il m'a regardée (avec un sourire), puis il n'a rien dit, et puis un moment après, il s'est tourné vers moi et il m'a dit: You are in full Overmind. That is not the Truth that we want to manifest... [Vous êtes en plein Surmental. Ce n'est pas la Vérité que nous voulons manifester]. Je t'ai raconté cela. C'était à cette occasion.

Des choses comme cela, on aurait pu les faire.

Il m'a dit (Mère prend un ton ironique): «Oh! vous pouvez faire des miracles! Les gens seront émerveillés.»

(silence)

Mais moi, j'ai trouvé un bien plus joli miracle... C'était quand je jouais, je ne sais plus quoi (du Beethoven ou du Mozart), à Tlemcen. Théon avait un piano (parce que sa secrétaire anglaise jouait du piano), et ce piano était dans son salon qui était de plain-pied avec la moitié de la montagne, presque en haut de la montagne. C'est-à-dire que l'on montait des escaliers dans la maison (deux étages d'escalier) pour arriver au salon, mais le salon avait de grandes portes qui s'ouvraient de plain-pied avec la montagne – c'était très joli. Alors je jouais là l'après-midi, et les portes étaient grandes ouvertes; et un jour, quand j'ai eu fini de jouer, je me suis tournée pour me lever, j'ai vu un gros crapaud comme ça, tout pustulent – un gros crapaud – et puis il faisait peuff, peuff, peuff, (tu sais comme ils se gonflent et se dégonflent), il se gonflait, se dégonflait, se gonflait, se dégonflait... comme s'il était absolument aux anges! Il n'avait jamais entendu une chose si merveilleuse! Il était tout seul (gros comme ça), tout rond, tout noir, tout pustulent, au milieu de ces grandes portes – des grandes baies toutes ouvertes sur le soleil et la lumière. Il était au milieu. Et puis, pendant un petit moment, il a continué, et quand il a vu que la musique était partie, il a tourné, sauté-sauté-sauté... disparu.

Cette admiration d'un crapaud, ça m'a remplie de joie! C'était charmant.

(silence)

J'avais onze ans, douze ans aussi, c'était le moment où ma mère avait loué une petite maison chez des gens en bordure de la forêt: on n'était pas obligé de passer par la ville. Alors je sortais et j'allais m'asseoir toute seule dans la forêt – je m'asseyais et puis je rêvais. Et un jour (ça arrivait souvent), un jour, il y avait des écureuils qui étaient venus, il y avait plusieurs oiseaux, et puis des biches (Mère ouvre de grands yeux) qui regardaient... C'était très joli! Quand j'ai ouvert les yeux et que j'ai vu, j'ai trouvé ça charmant – ils sont partis.

Je me suis souvenue de toutes ces choses après, quand j'ai rencontré Théon – longtemps après, c'est-à-dire que j'avais plus de vingt ans –, plus de dix ans après. J'ai rencontré Théon et j'ai eu l'explication de ces choses, j'ai compris. Alors je me suis souvenue de ce qui m'était arrivé, j'ai dit: «Tiens!...» Parce que Mme Théon m'a dit (je lui racontais toutes les histoires de mon enfance), elle m'a dit: «Oh! mais oui, je sais: vous êtes ÇA et c'est marqué sur vous, et c'est ÇA.» Alors j'ai réfléchi à ce qu'elle me disait et j'ai vu: oui, c'est vrai. J'ai eu toutes ces choses qui étaient des indications très claires qu'il y avait certainement des gens dans l'invisible qui s'occupaient de moi! (Mère rit)

Ce qui était intéressant, c'est qu'il n'y avait rien de mental: je ne connaissais pas l'existence de ces choses, je ne savais pas ce qu'était la méditation – je méditais sans avoir la moindre idée de ce que c'était, je ne connaissais rien-rien-rien, ma mère avait gardé ça tout à fait tabou: ce sont des sujets qu'on n'aborde pas, qui vous rendent fou!

Après, le souvenir est venu.

*
*   *

(Vers la fin de l'entrevue, Mère demande quel est le prochain aphorisme pour le «Bulletin» et si le disciple a une question à poser,)

J'aurais envie de te poser une question sur la mort

Oooh!...

Tout ce que je croyais savoir me paraît maintenant tout à fait superficiel, et j'ai comme... touché du doigt quelque chose qui, alors, m'a donné l'impression d'une découverte formidable... Mais c'est seulement un éclair, je ne suis pas en possession de la chose. Je ne peux pas en parler. Alors il vaudrait peut-être mieux attendre un peu pour aborder ce sujet-là.

Il est question de la mort dans cet aphorisme?

Oui, il est question des dualités: la vie, la mort; l'erreur, la connaissance; l'amour, la cruauté,.. On peut très bien ne pas poser de questions sur la mort, mais enfin c'était celle qui m'était venue.

Je te dis, ça déflorera un sujet qui, peut-être, dans quelques mois, ou, je ne sais pas (quelques mois ou quelques années), s'éclairera; peut-être y aura-t-il quelque chose d'intéressant à dire.

Tu sais, il y a eu un moment où j'étais (Mère fait un geste flottant entre deux mondes),9 comme si juste, on me mettait en contact avec ce que j'ai appelé «la mort de la mort». C'était l'irréalité de la mort. Et à un point de vue TOUT À FAIT matériel. C'était une question de cellules et de conscience dans les cellules. Et c'était comme quand on est au bord de quelque chose: «Ça y est! je vais l'attraper, ça y est, ça y est!...» Et puis tout s'évanouit. C'est resté à l'état d'impression.

Une expérience de quelques secondes qui donnait l'impression que le problème le plus central était résolu. Et puis...

Quand ce sera comme ça, alors ce sera intéressant.10

*
*   *

(Au moment de partir)

Est-ce qu'il faut un autre aphorisme (pour le Bulletin)? Il y en a déjà trois.

Je rajouterai un morceau de ce que tu as dit au début, sur les miracles dans le mental...

Ce que Sri Aurobindo avait fait?

Oui, je t'ai demandé comment étaient ces miracles dans le mental. Tu m'as dit qu'il plaçait le Supramental dans le Mental... C'est intéressant.

Tu crois qu'il faut dire ça aux gens? Ils sont...

Parce que, moi personnellement, je ne comprenais pas très bien ce que ça voulait dire et pourquoi vous n'aviez pas fait de miracles. Mais de ce que tu as dit aujourd'hui, je ne mettrai pas tout.

Non-non-non! Oh! leur dire... C'est seulement pour s'amuser. Et ton livre, ça avance?

Doucement.

Je vais commencer à préparer le 29 février de l'année prochaine,11 et ton livre fait partie de la préparation... Je suis en train de chercher ce qui va être distribué – ce qui va se passer. Je ne sais pas encore ce qui va se passer. Mais tout le monde, dans tous les coins du monde, attend ce 29 février (de partout ils veulent venir), alors il faut, au moins, que j'aie quelque chose de prêt pour eux.

La seule chose qui se présente jusqu'à présent dans ma conscience, c'est que je sois dans un tel état intérieur que je puisse rester assise pendant deux ou trois heures, et que les gens défilent (naturellement, il n'est pas question de distribuer moi-même quoi que ce soit, c'est impossible). Mais simplement que, moi, je sois dans une telle contemplation que ça n'ait aucune importance, que le monde défile sans que cela puisse affecter l'état.

Ça m'a été suggéré sous forme de vision: j'étais assise sur une chaise un peu haute, en bas, tout en bas (dans le hall de méditation où je suis allée en 60), et les gens défilent. Mais alors, il faut qu'il y ait une distribution quelconque et je suis plus en faveur d'une chose imprimée que d'un objet matériel. L'objet matériel... d'abord je suis beaucoup trop pauvre. Une chose imprimée.

C'est vague – vague, non: c'est incomplet. Les détails sont précis, ce que je vois est précis, mais le tout n'est pas là. Ce sont seulement des points ici et là – c'est incomplet.

Tout ce que je sais, c'est que je veux que ton livre soit publié à ce moment-là, qu'il paraisse pour la fin de février, probablement pour le 21. Alors ces gens-là mettent très longtemps pour faire les choses convenablement. C'est pour cela que je te demande.

J'espère qu'au début du mois prochain, ce sera fini.

Bon. Au revoir, mon petit.

 

1 C'est-à-dire le mental physique, l'auteur de notre cage médicale, gravitationnelle et mortelle.

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2 Plus tard encore, Mère a fait la même remarque: «Ce domaine ne m'occupe pas beaucoup; je le vois sous l'autre angle. Ce dont on parle ici, c'est l'angle de bas en haut, et moi, je le vois de l'autre façon (geste de haut en bas), alors ça prend un tout autre caractère. On en reparlera plus tard.»

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3 Au cours de l'entrevue suivante, Mère a donné l'exemple tout récent d'une guérison par la force supramentale agissant dans le mental matériel: «Après avoir reçu trois avertissements, qu'il n'a pas écoutés, A (un disciple de Paris) s'est retrouvé à moitié paralysé un matin. Et le lendemain, ça commençait à prendre l'autre côté, le côté gauche. À ce moment-là, il a fait un appel – quelque chose l'a frappé, il a vu ce côté-là tout à fait paralysé et l'autre qui commençait à l'être, et il s'est vu dégringolant: il a fait un appel. Et il dit qu'en l'espace de quelques minutes, il y a eu une Force formidable qui est venue en lui et cette Force a dit: «Non!» Et presque automatiquement, tout s'est arrêté; et il n'a rien eu du tout au côté gauche, et le côté droit a commencé à s'améliorer. Et moi, quand j'ai reçu la première dépêche annonçant que A avait été obligé de s'aliter avec une «attaque», que l'on avait appelée «attaque cardiaque» (ce n'était pas le cœur: c'était une embolie au cerveau), j'avais la dépêche dans les mains et j'ai vu, sur les mots de la dépêche: «Ce n'est rien, il ne faut pas s'inquiéter» (!) Alors j'ai dit tranquillement: «Oh! ce n'est rien, il ne faut pas s'inquiéter! (Mère rit) Et puis la lettre est venue avec tous les détails: thrombose, etc. Mais il dit qu'il sent une Force (près de Mère) qui n'est pas dans son bonhomme là-bas, il dit que ça fait toute la différence – il y a quelque chose qui donne une vie qui n'est pas dans son bonhomme français. Mais enfin, cela, ça ressemble au miracle.»

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4 Justement celle qui gouverne l'«inévitabilité» des accidents, y compris la gravitation, les maladies et la mort.

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5 La question suivante et la réponse sont venues plus tard.

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6 Environ douze mètres de long et quatre mètres de large.

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7 Le paragraphe suivant a été rajouté plus tard par Mère.

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8 L'un des secrétaires de Mère.

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9 Quand Mère a failli ne pas revenir, en mars 1962.

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10 Il existe un enregistrement de cette conversation. La suite n'a pas été conservée.

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11 Deuxième anniversaire de la Manifestation supramentale.

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