163.-164.

Nyomtatóbarát változat

163 — Le pouvoir d’observer rigidement la loi est la base de la liberté ; c’est pourquoi, dans la plupart des disciplines, l’âme doit subir et accomplir la loi dans son être inférieur avant de pouvoir s’élever à la liberté parfaite de son être divin. Les disciplines qui commencent par la liberté sont faites seulement pour les êtres puissants et naturellement libres ou qui, en des vies antérieures, ont fondé leur liberté.

164 — Ceux qui sont incapables d’observer librement, pleinement et intelligemment la loi qu’ils se sont imposée à eux-mêmes, doivent être assujettis à la volonté des autres. C’est l’une des causes principales de la sujétion des nations. Une fois que leur égoïsme désordonné a été écrasé sous les pieds d’un maître, il leur est donné une nouvelle chance, ou, si elles ont de la force en elles, elles obtiennent une nouvelle chance de mériter la liberté par la liberté.

 

Douce Mère, Quelles sont ces disciplines qui « commencent par la liberté » dont Sri Aurobindo parle ici ?

Je suppose que Sri Aurobindo fait allusion aux diverses disciplines d’initiation qui étaient en pratique dans les diverses écoles initiatiques au temps où elles avaient de l’importance et de l’autorité.

Notre époque, devenue très matérialiste, ne donne plus la même importance ni la même autorité à ce genre d’écoles.

30 septembre 1969

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